Sophie, ma sœur, ma jumelle, ma meilleure est la plus merveilleuse personne que j’ai pu connaître dans ce bas monde. Elle m’a tout appris, sans elle je ne saurais pas ce que je serais devenue aujourd’hui. Ma grande sœur a été pour moi une amie, une mère, un père… Bref, elle pouvait remplacer tout le monde, mais elle ne pouvait pas être remplacée. On avait traversé tellement d’épreuves, on s’est toujours aidée mutuellement et surmonter les difficultés de la vie. D’ailleurs, c’est ce que font les sœurs. J’ai eu tellement de chances de l’avoir eue à mes côtés.

Une enfance difficile

Notre tante nous a fièrement élevé Sophie et moi. Vu que notre père est parti quand nous étions petites et que ma mère n’a pas survécu à un grave accident de voiture, tante Olga nous avait accueillis chez elle. On n’avait rien à nous plaindre, on ne manquait de rien et on vivait une enfance classique. Même si notre mère nous manquait énormément, on aimait vivre avec notre tante. Sophie, quant à elle, a toujours été là pour moi. On se racontait nos petites histoires et elle prenait son rôle de grande sœur très au sérieux. Des fois, je me demande s’il y avait des moments où elle pensait un peu à elle. Voici maintenant deux ans que Sophie nous a quittés. Après s’être battue courageusement contre une anémie hémolytique, elle est partie avec ses grands rêves de devenir écrivain.

Le roman d’une vie

Sur son lit de mort, Sophie m’a confié qu’elle avait écrit un livre, mais que ce dernier était juste fait à la main et que sa correction, impression et illustration n’était pas encore finie. Je lui ai fait la promesse d’achever son œuvre. En lisant le roman, j’ai pu constater que cette dernière parlait surtout de sa vie, sa lutte sans fin contre cette maladie. En fait, elle était malade depuis longtemps, mais nous le cachait pour je ne sais pas quelle raison. J’ai donc mis en œuvre les démarches nécessaires pour l’illustration de ce livre. J'ai acheté une cartouche d'encre pas chère, mais de bonne qualité sur internet. Le livre contenait au moins cinq cents pages. J’ai fini d’illustrer ce dernier en deux mois entiers. Je voulais que la finition de ce dernier soit parfaite.

En somme, ma sœur a été et sera toujours tout pour moi. Je n’oublierais jamais tout ce qu’on a traversé ensemble. Tous nos fous rires, nos souvenirs, nos pleurs resteront à jamais gravés dans mon cœur. Je n’oublierais jamais, j’espère que de là haut elle est heureuse et ville sur moi. Je ne regrette pas une seconde d’être restée auprès d’elle jusqu’à la dernière seconde.

Les chroniques de Sophie

Le journal de Sophie